19 décembre, 2010

Nageur



Avec pour une fois de l'avance sur sa participation officielle lors de l'expo de mars, sur le thème "Au fil de l'eau", voici mon nageur en situation.
Plâtre patiné de 67 cm de long, le bassin n'est pas fourni et je ne suis pas sûr qu'il flotte...

14 décembre, 2010

Miss B


Les modèles vivants se suivent et ne se ressemblent pas et c'est tant mieux ! Celui-ci est en grès rouge d'une vingtaine de centimètres de haut. 
D'ailleurs, le mois de décembre devrait être riche en sculptures et modelages terminés, de quoi clôturer l'année en beauté.

Miss K






Modèle vivant avec petit chat en prime.

04 novembre, 2010

Frère de la Côte, le retour !





Alors que son prédécesseur a subi, ce qui n’est qu’un juste retour, le supplice de la planche, souhaitons au frère N°2 une meilleure longévité et d’abord, un bon séchage et une bonne cuisson.
Le bandeau sur l’œil, c’est pour le différencier du précédent et la protection sur l’épaule, parce qu’ils devaient sans doute se protéger d’une manière ou d’une autre des serres de perroquet…et ça permet d’essayer de rendre crédible des liens.

24 octobre, 2010

Frère de la Côte


Dans tout enfant, il y a un pirate qui sommeille et en tout adulte, un enfant qui sommeille.
Il arrive parfois que le pirate et l’adulte se rencontrent, à l’occasion d’une boule d’argile chamotée. 

Celui-ci n’est pas encore sur son socle ni patiné, mais la cuisson étant à venir et la manipulation ou ses résultats étant parfois catastrophiques, je lui offre une première occasion d’exister, au moins virtuellement pour l’instant.

D’une hauteur de 30 cm, il ira peut-être à 45 avec un socle. Les accessoires comme le bandeau sur l’oeil, le tricorne, le grand sabre d’abordage et le crochet sont réservés pour une éventuelle prochaine fois.



Dernière Minute :   Le pirate a vécu ce que devraient vivre les forbans : il a chuté de sa planche et s'est cassé en mille morceaux. Il va vraiment falloir que je range mon bureau pour éviter que ça ne recommence ! 

Nu d'octobre

Petite maquette (16 cm) réalisée en terre-qui-n'a-pas-besoin-de-cuire, mais qui en revanche prend une couleur bizarre, un peu lépreuse, se fendille et reste fragile. Elle peut aussi être peinte, un peu comme une pâte à modeler. Sans parler du fait qu'elle n'offre pas l'agréable toucher des véritables argile ou grès.

Je la conserve, car comme la pose est belle, je compte la reprendre en plus grand avec un matériau plus noble.

18 septembre, 2010

Petits travaux d’été

L’été a été bien rempli, question sculpture ; le reste aussi d’ailleurs. Avec le retour à la ville, voici les résultats en commençant par la fin, blog oblige.



Jeune Chef, plâtre nature, d’une hauteur de 70 cm où je mets en situation deux personnages dont un guépard (Ce n’est pas un grand chat, comme je l'ai entendu ;-). Fini  ces tout derniers jours et qui ne supportera pas le voyage car la matière le rend trop fragile des membres.



Deux portraits : African man . Plâtre patiné, hauteur 25 cm. Un essai pour maîtriser les différentes apparences du visage humain


 
Et le deuxième : Tokyo girl, Plâtre patiné, hauteur 25 cm. Un autre essai dans le même but que précédemment.


Un petit voyage à Saint Béat, au Festival du Marbre, toujours instructif ; par exemple : la maquette avec échelle graduée en bois, au premier plan.

Puis une deuxième escapade à Luzenac. Elles m'ont permis de ramener quelques morceaux de marbre et un de stéatite pour de prochains travaux. (La stéatite, appelée communément "pierre à savon" ou soapstone car très tendre, se trouve dans chaque foyer sous sa forme poudreuse : le talc. Luzenac est d'ailleurs la première carrière de talc du monde. Le morceau est sur la photo, à gauche, debout (le reste c'est du marbre).




Un troisième portrait, une jeune Marianne, déjà présenté en plâtre nature et maintenant patiné.



Et pour terminer, un petit torse, remoulé sur la récup du modelage du jeune chef. Juste pour le plaisir.


14 juillet, 2010

Même les rapaces tombent du nid…

Même les rapaces tombent du nid…ou, il était une fois une belle histoire dans le sud-ouest

Petite histoire vécue à la campagne, et toujours en cours : une famille d’épervier, un couple et deux poussins, avait élu domicile sur la corniche, juste au dessus de notre chambre à coucher.
Les parents nourrissaient les petits de belles sauterelles dodues, qui doivent être l’équivalent du biberon 2ème âge, comme on le voit ici :

Mais tout d'un coup, le moins développé des deux poussins est tombé du nid, peut être poussé par le deuxième, nettement plus développé et éveillé. Petit poulet à l’apparence obèse à cause du duvet qui le recouvre encore, maladroit, craintif et tentant de se cacher, il a erré pendant deux jours entre garage et buisson. 

 

Je ne donnais pas cher de ses chances de survie, mais, soutenu et nourri pendant le jour par la mère qui ne l’abandonnait pas et le surveillait de près, à grands piaillement repris à deux voix et à longueur de journée, il a survécu et progressé.  

Pendant ce temps, le deuxième, le grand frère, (celui qui peut-être avait…) faisait le zouave et frimait sur le rebord de la corniche, s’ennuyant seul et impatient d’essayer son plumage de presque adulte. 
 

A tel point que, patatras, le voila qui chute à la fin du deuxième jour. 
Nullement impressionné au sol, toutefois, et retrouvant rapidement ses esprits, il a essayé sans succès ses ailes neuves.

Depuis, toute la famille s’est trouvé un nouveau domicile, le grand if où les petits ont pu grimper grâce aux branches très basses. Les parents continuent les rotations nourricières et restent avec eux.
Le premier poussin a fait de gros progrès et  bénéficie après seulement quelques jours d’un plumage d’adulte.

Toute la famille piaille à longueur de journée sans se soucier des voisins (nous) et depuis ce matin, les petits commencent même à voler…
Chœur silencieux, Claudia et Naomi, nos deux mascottes observent toute cette histoire avec le détachement insensible que leur confère leur nature de crapauds…

(à suivre)

Une Marianne, juste pour la Fête Nat.

Terminée juste à temps pour le 14 juillet, une petite (et jeune) Marianne à queue de cheval. Moulage en plâtre d'après modelage , dans la série des petits portraits commencée, il y a peu.

18 juin, 2010

Une tête bien faite ?

Portrait de petite taille (33 cm, tout compris) celui du post précédent, en pied, cette fois.
Visage monté suivant ce qui venait, l'important étant d'être à peu près cohérent. Une fois terminé, on est toujours surpris de ce qui apparaît, ce visage d'un inconnu qui prend son indépendance de vos mains, extrait d'on ne sait où.
De manière chanceuse et quasi exceptionnelle, la forme en terre qui a servi au moulage est restée quasiment intacte. J'aurais pu en mouler un deuxième, j'ai préféré utiliser le format pour en faire un visage féminin, moulé tout à l'heure et que je mettrais en ligne bientôt, j'espère, après l'avoir également tiré en plâtre.

05 juin, 2010

Interlude

 
Travail de première finition, en cours sur un petit tirage en plâtre d'un portrait  fait à partir d'un modelage récent. Photo prise par une camarade qui se reconnaîtra et que je remercie vivement, au passage.
Ensuite, soclage, re finitions et patine...

30 mai, 2010

Tête de cheval


Petit modelage en terre cuite (30 cm, socle inclus) enfin soclée et patinée, alors qu'elle n'attendait que cela depuis....pas mal de temps.
Chaque tâche accomplie et entièrement terminée libère l'esprit pour d'autres tâches nouvelles, mais pas forcément les étagères, dans ce cas précis.

21 mars, 2010

Ashes to ashes (ou une destruction positive)




Le moule est terminé, Ouf ! Malgré les nombreux pièges et une grande quantité d’astuces et de savoirs faire à respecter. Le résultat, une fois ouvert, c’est que le modèle original qui ne sert plus, puisque le moule permettra maintenant de le dupliquer en nombre, est détruit ou retourne au bac de terre, s’il n’a pas trop séché. La perpétuation dans le sacrifice, en quelque sorte…
De plus, en extrayant le modèle d’argile, il y a toujours des points fragiles qui lâchent au passage, comme on le voit ici, il est donc très souvent totalement irrécupérable.
Bientôt ses clones verront le jour, en plâtre, en résine ou même en bronze, puisque le moule en élastomère le permet.

06 mars, 2010

Intermède


Petit modelage fragile dans sa structure et qui risque de ne pas supporter le voyage jusqu'au four pour la cuisson. Raison de plus pour lui assurer une visibilité ici, en souhaitant qu'elle ne soit pas que virtuelle.
Maquette réalisée d'après modèle vivant et complétée dans la tranquillité de l'atelier. Pose intéressante, mais hasardeuse avec un matériau si friable.

21 février, 2010

Embuscade


Voici le résultat du travail d’été présenté ici, il y a quelques semaines, enfin fini et patiné depuis peu.
Il sera présenté dans près d’un mois dans une expo dont le thème, variation sur un sujet imposé, nous est connu depuis mai dernier. Ce thème est « Essentiellement noir ».
J’ai eu ainsi l’occasion de travailler dessus et ce personnage s’imposa en même temps que cet alexandrin poursuiveur : « C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit… ». Je l’avais lu, il y a bien longtemps, hors de son contexte, et ce n’est que récemment que j’ai eu la curiosité de vérifier son origine. Pour la tragédie on ne pouvait rêver mieux : Athalie, de Racine.
Je trouve qu’il s’accorde bien à ce guerrier primaire d’ « Embuscade » qui se redresse au moment d’attaquer dans une obscurité complice.

02 février, 2010

Le sarcophage d'Apollon


Préparation de la première étape qui servira à mouler l'équilibriste. Ne ressemble-t-il pas à un Apollon endormi dans cette posture et avec un tel abandon ?

Le moule envisagé devrait permettre des tirages multiples, ce qui promet pour la suite, mais pour l'instant, comme j'ai choisi de sauter une étape (celle du tirage intermédiaire) et que je travaille sans filet, une erreur et tout est perdu : moule et sujet...

Heureusement, un équilibriste c'est moins risqué qu'un funambule, non ?
Début du moule souple, vendredi en principe.

30 janvier, 2010

Ca se précise...


C'est fini, du moins pour le modelage. Reste maintenant à faire le moule, mais j'en parlerais plus tard, car cette fois-ci, j'utiliserai une autre technique.
On aperçoit dans le dos de l'équilibriste, la géniale rotule crée par mon prof, le très talentueux Christophe, et permettant de faire pivoter de360° la pièce en cours de travail, dans les 3 dimensions, s'il vous plaît. Une aide précieuse pour fignoler tous les détails, sous tous les angles.
Elle m'a aussi permis de découvrir des positions intéressantes pour de prochains travaux, tout comme lorsqu'il avait les pieds sur terre ou était couché...

Il restera, une fois moulé à lui fournir une "terrasse", le socle sur lequel il s'ébattra. Mais d'ici là, il y aura encore d'autres choses à vous présenter.

16 janvier, 2010

En travaux

En cours de travail sur mon futur équilibriste qui devrait se tenir sur une main.

Opération d'emmaillotement pour lui faire supporter notre séparation et accessoirement, limiter l’évaporation ;-)

Ne dirait pas qu’il danse en étirant ses bandelettes, à moins qu'il ne cherche à se défaire de liens réels ou virtuels, ou même de l'étoffe dont sont faits nos rêves ?

De quoi donner ouvrir de riches pistes pour de futurs travaux ...

13 janvier, 2010

Le héron



Le héron du lac d'Orsay (ne pas confondre avec le Quai)
...
C'était un échassier bizarre.
Il ne sort pas de ma mémoire.
Sur une jambe et jusqu'au soir,
Il glissait là sur son miroir...

Il patinait, il patinait...
Sur une jambe, il patinait.
....