08 décembre, 2008

Gargouille ou l'art de la récup


Modeste tête de gargouille réalisée dans le plus petit et dernier des trois morceaux de marbre rouge ramenés de Caunes Minervois.(voir: C'est le pied!).
Prévue pour être une tête de cheval, à l'origine, les facéties de la pierre et ses caprices ne m'ont pas laissé le choix et une bonne gargouille vaut mieux qu'un mauvais cheval, non ?
Du cheval, d'ailleurs, il y en a un en cours en ce moment, avec le corps et même quatre pattes, mais il ne sera visible que dans quelques semaines...

07 décembre, 2008

Maternité


Petit modelage qui est retourné à la poussière avant d’être cuit et après avoir mal supporté un déplacement…
C’était il y a quelques années, au tout début des appareils de photo digitale dans un assistant personnel, ce qui explique la très mauvaise qualité de l’image. Malgré le temps, je trouve qu’il y a toujours une certaine justesse dans l’attitude de ce modelage qui m’émeut encore.
Malheureusement, la sculpture en pierre pour laquelle il a servi de modèle n’a pas été très réussie. Encore une incitation à persévérer !

11 octobre, 2008

Quand le sage regarde la lune…


Modelage en plâtre, moulé d’après un travail sur modèle vivant, patine terminée hier. Si le modèle semble exagérément musculeux, je m’en excuse par avance mais…l’original, véritable athlète, l’était tout autant, sinon plus.

Le proverbe chinois qui m’en a inspiré la pose : « Quand le sage montre la lune, le fou ne voit que le doigt », variante élégante de notre « imbécile-qui-ne-voit-pas-plus-loin-que-le-bout-de-son-nez », me paraît ne recouvrir que partiellement le résultat obtenu :
Le sage ici, ne donne pas seulement une leçon d’astronomie, il regarde au-delà, vers le futur, que, comme tout un chacun, il ignore. Mais, il sait que c’est notre condition humaine de nous adapter face aux circonstances imprévues et de nous battre pour nos valeurs. Son léger sourire montre qu’il a confiance dans un avenir qu’il aborde avec la sérénité de celui qui connaît la grandeur et la faiblesse des Hommes.
Il est penché légèrement, comme s'il s'apprêtait à avancer et si son port de tête peut sembler hautain, c’est simplement parce que plus loin que la lune, il voit le cercle, la figure parfaite, symbole de l’éternel recommencement et que cette pensée l’entraîne déjà au-delà des contingences matérielles.



Quelles paroles écrire pour guider, quelles œuvres pour éveiller, quelles calligraphies pour réjouir l’âme et le regard, tout en gardant au mot dessiné son sens et en lui apportant la plénitude ?
Et surtout, quelle pensée positive avoir à l’esprit pour aborder le soleil qui se lèvera dans quelques heures et le jour nouveau qui s’en vient ?

12 mai, 2008

Funambule


Un modelage de grès cuit, d'il y a un an environ. Juste une maquette pour une réalisation future. La photo est retouchée ce qui donne l'illusion de l'équilibre. Mais comment le faire tenir sur un fil sans que tout ne s'écroule ?
Plusieurs artifices sont possibles, mais comme la sculpture consiste à travailler avec des figures en trois dimensions, autour desquelles un spectateur peut tourner, ça limite le champ des possibles.

La réflexion se poursuit...

Mais le vrai problème consiste à donner l'impression de la vie et de l'équilibre instable du funambule, avançant un pied hésitant devant l'autre.

Buste


Buste en plâtre patiné réalisé d’après modèle vivant.

Rien à en dire sinon que c'est un vrai plaisir d'apprendre et de travailler enfin sur le corps humain, de manière relativement correcte en matière de proportions.

Nouveau prof, nouvelle technique et nouvelle matière



Depuis la rentrée dernière je suis reparti de la base : le modelage, l’anatomie, l’académisme ; bref, que du classique.
Un nouveau professeur, qui est exactement ce que je recherchais, et j’apprends à la fois le modelage avec et sans modèle vivant, le moulage, le soclage (pas aussi évident que cela peut paraître) et la patine. Que du bonheur !

Voici donc le premier moulage en plâtre patiné un portrait imaginaire, plus grand que nature et qui essaie de tenir compte des détails anatomiques, comme il se doit.
Devant l’air résolu de ce visage apparu, allez savoir d’où ? « Détermination » devrait lui convenir comme titre.

Quand le temps qui passe embellit…


Après plusieurs mois sans ajouts, mais qui ne sont pas restés inactifs du tout, je vais essayer de me rattraper. Surtout que les vacances approchent à grands pas…

Tête en pierre jaune du Lot (Merci à Michel qui me l’a faite connaître) taillée il y a quelques années et que je ne trouvais pas très réussie. Après avoir subi soleil et pluie au jardin, voila que le temps passé lui donne une jolie patine, des cheveux de mousse et que le beau temps se charge de la valoriser au milieu de la verdure.