21 mars, 2007

Jules Desbois m’envoie un cygne …



1ère étape :

J’avais l’été dernier préparé une petite maquette pour le deuxième morceau de marbre rouge ramené de Caunes-Minervois, le premier ayant servi au « pied » (voir plus bas). L’ébauche a été faite comme souvent, d’après la forme qui semblait déjà figurer dans le volume dudit caillou. Projet très ambitieux et complexe : Léda et le cygne se caressant. Mais on apprend davantage de ses erreurs que de ses réussites, alors autant prendre des risques.

2ème étape :

Après quelques heures de travail et alors que la chose commençait à prendre forme, le marbre non homogène et stratifié du genre mille-feuilles, se fend en deux sur quasiment toute sa longueur, m’obligeant à transformer la sculpture prévue en haut relief.

Et, ça va de soi, modifier la position des personnages pour que la chose soit cohérente et que l’enchevêtrement soit compréhensible.

3ème étape :

Une camarade du club de sculpture me montre un livre sur Jules Desbois, sculpteur français du 19ème siècle, ami de Rodin mais peu connu, un peu comme la très talentueuse Camille Claudel, réhabilitée depuis quelques années seulement.

J’ignore tout de ce sculpteur et je ne pense pas avoir jamais vu l’une de ses œuvres, les principales étant dans le musée de sa ville natale en Touraine.

Mais là, sur le bouquin, il y a une Léda et son cygne, la posture est proche de celle de ma maquette et une certaine similitude des positions s’en dégage, (en toute modestie)…

Encore plus fort, à la suite de la cassure d’une partie du marbre j’ai dû déplacer la tête du cygne et du coup elle se retrouve dans presque l’exacte position où Jules Desbois l’a mise.

Etonnant non ?

A suivre, car il reste encore quelques semaines de travail. A condition que le marbre ne fasse pas encore des siennes…

L’abreuvoir à oiseaux


Petite récréation en grès émaillé : estampage et assemblage d’une feuille de rhubarbe et d’une grenouille.

On va voir si les oiseaux apprécieront cet abreuvoir ou s’ils feront les difficles.

De toutes façons, ils n’en auront pas d’autre ;-)

11 mars, 2007

Narcisse


Petit montage photo autour du modelage terminé cette semaine. Basé sur une attitude saisie il y a plusieurs décennies et que j’avais conservé parce que j'anticipais déjà quelque chose, mais sans idée précise...

Penché au dessus d'un point d'eau, le corps est oublié, détendu. La seule tension se focalise dans le regard, fasciné par ce qu'il découvre et les interrogations qui en découlent, toujours les mêmes : Qui suis-je? D'où viens-je ? Où vais-je ? Qui est l'autre ?

Il est évident que ce genre de remarques, philo du bistrot, ne vient qu'après, en observant le travail accompli. Conclusion : la réflexion suit l'action au lieu de la précéder et je ne m'en plains pas.

Ce modelage de grès n’est pas encore cuit, ni patiné, mais ce qui est pris est pris. Et en cas de problème à la cuisson ou autre (voir les expériences plus bas), je pourrais repartir cette fois, d’une photo.

Le joueur de poker

Autre modelage cru réalisé d’après un autre vieux croquis saisi pendant l’inactivité d’une chambrée militaire. Les cartes, poker et rummy, occupaient une partie du temps et quand j’avais perdu ou que je ne jouais pas, il fallait bien trouver une activité…

On jouait en slip ou short, car c’est chaud une tente l’été, et j’ai longuement hésité pour savoir s’il fallait lui mettre la tenue de l’original ou la tenue d’origine... Ca peut encore évoluer, après cuisson, quand il faudra le patiner. Cartes blanches et sous-vêtement blancs, pourquoi pas ?

Miss November


Encore une terre posée sur un pavé de grès. Baptisée ainsi tout simplement car elle a été crée à partir d’un dessin fait d’après modèle vivant aux formes généreuses et sculpturales, pendant le mois du même nom.