Tous les moments de passion, de bonheur et d'échecs que connaissent tous les créateurs, surtout quand ils sont plus ou moins autodidactes, doués comme ci-comme ça et ne peuvent consacrer que le temps des loisirs à leurs passions : sculpture, modelage, argile, plâtre, céramique, grès, moulage, modèle vivant, expositions, maquettes et autres essais
20 novembre, 2007
Le Chat
Un petit chat de grès rouge, que je ne cuirais pas car je l'ai bâti sur une armature metallique et je n'ai pas réussi à le mouler, mon platre (vieux de 3 ans) ayant pris l'humidité. Donc pour l'instant je l'humidifie pour lui conserver sa forme et refaire une tentative prochainement.
J'ai bien envie de le réaliser, en taille réelle, puisque j'ai toujours les photos du vrai (il va bien, merci) et un début de savoir-faire.
Après le cheval, le chat. Serait-ce une période animalière qui s'esquisse ?
06 octobre, 2007
Cheval
Les oreilles poseront problème, c’est gros comme le nez au milieu du visage, mais chaque chose en son temps. Le modelage me plait tel quel et il n’y a plus qu’à souhaiter qu’il résiste à la cuisson, ce qui le rendrait moins fragile.
Land Art et ovalie ou du Rugby au jardin
09 septembre, 2007
Black and black is black, mais avec des surprises parfois…
Petit ensemble de poteries réalisées avant l’été avec un nouveau grès noir espagnol (finement chamotté pour les connaisseurs) qui pouvait donner des résultats intéressants après cuisson.
La rentrée a permis de récupérer les pièces et effectivement, à la surprise générale de ceux qui l’avaient utilisé, la terre en question a tendance à …pustuler fortement après émaillage. L’émail noir mat ajouté dessus n’y est pour rien, bien sûr. Au contraire, il aurait même tendance à atténuer l’apparence des bubons.
Black is beautiful
19 août, 2007
Leda, suite et fin (enfin !)
J’espère reprendre un jour le sujet dans une pierre plus « malléable » et sans rêver à des ailes fines comme celles de «Psyché et l’Amour» de Canova, au moins réussir un assemblage harmonieux de formes proportionnellement correctes.
Bientôt la rentrée et une nouvelle pierre à commencer...
Poterie pour un tête à tête…
Un peu de poterie : une cocotte de grès pour faire mijoter un bon petit petit plat juste pour deux portions et un vase de 30 centimètres de haut pour mettre une belle note fleurie sur la table.
A vous d’imaginer la musique, le chandelier et le reste de la vaisselle pour accompagner ce dîner en tête à tête…
28 mai, 2007
Le jeu de l’amour et du hasard
Un modelage de deux ans, à partir d’un dessin d’après modèle vivant.
J’ai trouvé intéressant de remplacer le support d’appui cubique par un dé sur un sol inégal, ce qui donne l’impression d’un échouage sur une plage…
Cette terre n’a pas résisté à la manipulation et j’ai du la refaire, mais je préfère la première version.
13 mai, 2007
Silex
J’ai eu la chance de tenir dans les mains un «coup de poing» en silex, une arme préhistorique faite de silex orange, parfaitement taillée, équilibrée et de forme à peu près circulaire.
Elle appartenait à un jeune archéologue qui la conservait enveloppée dans un chiffon épais et la dévoilait comme le plus beau des bijoux. Plus de trente ans après, je retrouve la même émotion intacte à cette évocation.
La vue de cet objet magnifique m’a donnée envie, dès que j’ai commencé la sculpture, de reproduire ce souvenir en plus grand, hommage à ces premiers tailleurs de pierre qui ne connaissaient ni le chauffage central, ni les outils au carbure de tungstène.
En attendant de tomber sur la pierre qui me permettra de réaliser ce vieux rêve, je me suis entraîné à grands coups joyeux avec la massette sur le fameux caillou de Tavel (voir Celles que je regrette... ) dont je ne pouvais rien tirer.
Voici le modeste résultat : ça ressemble à peu près à une pointe de flèche ou un classique outil de poing, comme on en voit dans les musées d’histoire naturelle.
22 avril, 2007
Family portrait
Près d’une année intensive pour arriver à terminer cette famille, en partie autobiographique, en marbre de St Pons de Thomières (34). Mais n’est-ce pas le cas de chacun de nos actes d’être à la fois notre histoire et notre présent au moment de sa création ?
Des rythmes s’en dégagent non prévus à l’origine : les bras des enfants avec des angles similaires et les bras extérieurs des parents qui encadrent le tout.
Alors que la vue de dos ne montre qu’un simple couple, la vision de face révèle la présence des enfants, le tout formant un ensemble uni, compact et rassemblé. Au point que l’épaule commune à l’homme et la femme les rende ainsi siamois, contribuant à l’impression de bloc figé, comme pour une photo de famille. (Pour l’épaule, je dois à la vérité de dire que je manquais de matière en largeur et ne m’en suis rendu compte que trop tard).
21 mars, 2007
Jules Desbois m’envoie un cygne …
J’avais l’été dernier préparé une petite maquette pour le deuxième morceau de marbre rouge ramené de Caunes-Minervois, le premier ayant servi au « pied » (voir plus bas). L’ébauche a été faite comme souvent, d’après la forme qui semblait déjà figurer dans le volume dudit caillou. Projet très ambitieux et complexe : Léda et le cygne se caressant. Mais on apprend davantage de ses erreurs que de ses réussites, alors autant prendre des risques.
2ème étape :
Après quelques heures de travail et alors que la chose commençait à prendre forme, le marbre non homogène et stratifié du genre mille-feuilles, se fend en deux sur quasiment toute sa longueur, m’obligeant à transformer la sculpture prévue en haut relief.
Et, ça va de soi, modifier la position des personnages pour que la chose soit cohérente et que l’enchevêtrement soit compréhensible.
3ème étape :
Une camarade du club de sculpture me montre un livre sur Jules Desbois, sculpteur français du 19ème siècle, ami de Rodin mais peu connu, un peu comme la très talentueuse Camille Claudel, réhabilitée depuis quelques années seulement.
J’ignore tout de ce sculpteur et je ne pense pas avoir jamais vu l’une de ses œuvres, les principales étant dans le musée de sa ville natale en Touraine.
Mais là, sur le bouquin, il y a une Léda et son cygne, la posture est proche de celle de ma maquette et une certaine similitude des positions s’en dégage, (en toute modestie)…
Encore plus fort, à la suite de la cassure d’une partie du marbre j’ai dû déplacer la tête du cygne et du coup elle se retrouve dans presque l’exacte position où Jules Desbois l’a mise.Etonnant non ?
A suivre, car il reste encore quelques semaines de travail. A condition que le marbre ne fasse pas encore des siennes…
L’abreuvoir à oiseaux
11 mars, 2007
Narcisse
Petit montage photo autour du modelage terminé cette semaine. Basé sur une attitude saisie il y a plusieurs décennies et que j’avais conservé parce que j'anticipais déjà quelque chose, mais sans idée précise...
Penché au dessus d'un point d'eau, le corps est oublié, détendu. La seule tension se focalise dans le regard, fasciné par ce qu'il découvre et les interrogations qui en découlent, toujours les mêmes : Qui suis-je? D'où viens-je ? Où vais-je ? Qui est l'autre ?Il est évident que ce genre de remarques, philo du bistrot, ne vient qu'après, en observant le travail accompli. Conclusion : la réflexion suit l'action au lieu de la précéder et je ne m'en plains pas.
Ce modelage de grès n’est pas encore cuit, ni patiné, mais ce qui est pris est pris. Et en cas de problème à la cuisson ou autre (voir les expériences plus bas), je pourrais repartir cette fois, d’une photo.
Le joueur de poker
On jouait en slip ou short, car c’est chaud une tente l’été, et j’ai longuement hésité pour savoir s’il fallait lui mettre la tenue de l’original ou la tenue d’origine... Ca peut encore évoluer, après cuisson, quand il faudra le patiner. Cartes blanches et sous-vêtement blancs, pourquoi pas ?